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|| Laïuy ||

1 août 2012

Six.

31 Juillet 2003. 31 Juillet 2012.9 ans. 108 mois. 720 semaine. 262 800 jours. 6 307 200 heures. 378 432 000 minutes. 22 705 920 000 secondes.


Elle me manque. Et je souris à la vie. J'arrête de me morfondre sur mon monde. J'arrête de douter de moi. De douter des autres. Je suis une fille bien.

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5 juillet 2012

Five.

157Je ne suis pas en harmonie avec mon corps.
Je m'y sens à l'étroit.
Comme une lionne en cage.
Apeurée. Énervée. Excitée.


Pourtant il mérite d'être chouchouter. D'être aimé. J'ai peur des conséquences avec tout ce que je lui fais subir.

Je déverse ma frustration vis à vis des autres sur ce corps impuissant, comme si c'était lui le fautif, comme s'il devait être punit du mal que les autres me font. Ce n'est pas sur lui que je devrais me repentir mais sur ceux qui me font à leur dépendant tant de mal. Sur ceux qui m'empêchent d'avancer vers la guérison et la libération.

 

Les autres m'étouffent, leurs problèmes m'étouffent. Je n'arrive pas à y faire abstraction.
Dès que quelque chose dérape, j'essaye de trouver une solution, je me mêle de ce qui me regarde pas en oubliant que moi aussi j'ai mes problèmes et que je n'ai pas besoin de supporter ceux des autres. Au fond de moi je suis persuadée à chaque fois que si je suis là pour eux ça changerait les choses.

Seulement, une fois que je me suis imbibée de leur malheur, j'ai les nerfs à vifs, les larmes aux yeux devant tant d'implication. Les problèmes finissent toujours pas s'arranger et les personnes s'en vont voler de leur propre ailes ailleurs. 

Je dois à mon corps le respect. Je lui dois de l'amour. Il le mérite. Je le mérite.

Je dois arrêter de me concentrer sur les problèmes des autres qui me bouffe et vivre ma vie en étant en adéquation avec moi même et avec mon corps. En ayant l'esprit léger, libre. Le sourire scotché aux lèvres et la rage de vivre.

Je mérites d'être Moi.

28 mai 2012

Four.

DSC_2043Dans la vie nous ne faisons pas toujours les bons choix. La vie nous rattrape, le temps passe et nous éloigne des personnes qui pendant des mois ont été tout pour nous. Ces même mois où le combat contre la maladie était notre moteur, où les journées à discuter et les soirées partagés devant la télé rythmé nos semaines.

Et puis un jour, on rentre chez soi. On quitte ce lieu où l’on a  rencontré des personnes merveilleuses, où l’on a pleuré, rigolé, mangé. Le retour à la réalité au début est incroyable. On retrouve sa famille, les instants autour d’un repas, on partage de nouveau des moments avec ses amis, on reprend nos études, on refrequente les même endroits qu’on detestait tant avant de partir. On redevient « normal », on revit.

Seulement, cette renaissance quoi que l’on fasse nous éloigne des personnes que l’on a tant convoité auparavant lorsque nous nous battions contre la maladie. Tout les jours on se dit « je vais lui envoyer une lettre », « je vais l’appeler ». Tout les jours on pense à cette personne mais à chaque fois que l’on s’assoit, qu’on prend le temps pour la contacter, on se fait vite distraire par autre chose et au final on ne le fait jamais.

Est-ce parce qu’au fond de nous, nous ne voulons pas être confrontés à ces personnes car elles nous rappellent qui nous étions avant ? Est-ce la peur d’être jugé par celle-ci si nous échouons dans le combat qui nous empêche de retourner vers elle? Ou est-ce tout simplement le besoin de renouveau ? De pudeur ?

Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que depuis tout ces mois passés dans la vraie vie, cette personne me manque. Nous nous sommes tellement aidés dans ce combat, l’une sans l’autre nous étions rien, ensemble nous étions tout. Notre volonté de s’en sortir, nos fous-rires, nos pleures nous ont permises de nous reconstruire et d’avancer dans le chemin de la guérison. Notre force c’était notre amitité. Cette amitié qui aujourd’hui n’est plus. Alors, je reprend les commandes, je la recontact, on verra ce que ça donnera.

Une chose est sur : Il ne faut jamais s'éloigner des personnes ressources et savoir dire "Tu me manques."

25 mai 2012

Three.

379328_3993096224145_213666364_nJ'attend toujours trop de l'autre. Je ne sais pas vivre seule.

Deux phrases qui résument exactement ma vie en ce moment.
J'ai ce besoin constant de combler ce vide en moi en voyant des gens.
En étant avec n'importe qui, peut-importe tant que je suis entourée.
Mais je suis malicieuse, une vraie manipulatrice. Sous mes airs de filles sympa et fofolle, je me fiches des gens. Ils sont des objets que je trimballes la plupart du temps où je veux, quand je veux. Mais quand ceux-ci me résistent, me tourne le dos le temps d'un millième de seconde, je suis perdue. Alors dès que quelqu'un revient vers moi j'accours, je profites de ce moment avec lui. Je l'accapare, l'emprisonne jusqu'à ce qu'il étouffe et me fuis.

  On parle de dépendance affective je crois.
Je deteste ces mots.

Dans ces moments de doutes, où ce vide me ronge j'aimerai avoir quelqu'un ressource. Quelqu'un qui m'attende quelque part. Un groupe sur qui compter. Qui appeler en cas de coup dur. Des amis j'en ai mais plus on avance dans l'âge adulte, dans les responsabilités et moins on se voit.

 

Entre celles qui sont lovés sur leur canapé avec leur copain, celles qui travaillent tout le temps en oubliant de vivre. Ceux qui sont célibataires et qui non pas leurs mains dans les poches. Ceux qui veulent me brancher dans le premier bar qu'ils trouveront sur leur route. J'overdose de ces gens, de cette mentalité où les apparences et le fric sont l'essence de nos vies, où l'on crache sur la première personne qui semble plus faible que nous. Où "io sono io" flâne dans l'air comme une grippe.

C'est pour ça que j'ai besoin de partir.

En janvier, Nouméa m'attend. Une nouvelle page va se tourner, une nouvelle vie va se créer. J'aspire au nouveau, à l'émerveilleument de la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles plages, de nouvelles montagnes. J'aspire à rencontrer de nouvelles personnes qui je l'éspère auront pour valeur : le respect et le partage. Où les sourires soient sur tout les visages, où la fête aussi bonne soit-elle soit rythmé de djembé et de vie.

J'aspire à vivre cette vie. Ma vie.

24 mai 2012

Two.

DSC_2891J'ai comme cette boule en moi.
Qui me ronge de l'intérieur, qui sert mon estomac, qui m'empêche d'être libre.
D'être moi.

J'ai besoin que ce poids s'en aille. Qu'il jaillit de moi, qu'il me rende mon bonheur.

J'ai envie d'extérioriser. De crier. De courir.
Pour évacuer tout ce poids. Pour me sentir sereine. Légère.
En adéquation avec moi même.
Pour arrêter enfin de vouloir mourir.
De vouloir me faire tant de mal. 

Je crois que je me détestes.
Je déteste celle que je suis devenue.
Celle qui fait souffrir tout ces gens autour d'elle.
Je n'arrive même pas a pleurer.
Mes yeux s'humidifier mais aucunes larmes ne perlent sur mes joues.

Pourtant je souffre.


Je souffre de ces parents qui ne s'aime plus.
De ce frère si muet et loin de moi. De cette grand mère si malade et dépendante. De ce grand pere que je reverrais que le Jour de sa mort. De ces cousins qui ne me contacts plus. De ces amis si proche et pourtant si loin de moi.

Ma famille est brisee. Par la Vie. Par moi. Les éclats de rires, les repas Conviviaux, les calins ne seront plus.
Les barbecue sur la Plage, les vacances en corses resterons du passé. 

J'ai besoin d'être libre.
Je suis en Apoxie

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23 mai 2012

One.

DSC_3023




Il y a des fois où l'envie nous prend.

Où la souffrance est-elle qu'on ressent le besoin de poser des mots, des traces sur une toile pour se libérer.

Pour que les maux s'échappe au rythme de nos doigts sur les touches de notre clavier.

Et se sentir enfin libérer.

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|| Laïuy ||
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